Certains produits nécessite une durée de préparation supplémentaire

Infections puerpérales

octobre 19, 2022

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Le Dr Olivier relate le cas d’une malade récemment accouchée, dont la température oscille depuis deux jours entre 39 et 39,5 degrés.

 

« Depuis deux jours et demi au moins la température n’était pas tombée au-dessous de 39 degrés rectales, les lochies étaient peu abondantes et odorantes, il y avait de la douleur spontanée et au palper, dans le bas-ventre et surtout à droite ; de plus, depuis trente-six heures, la malade se plaignait de douleurs dans les membres inférieurs et dans les reins qui l’immobilisaient dans les décubitus dorsal.

 

Point n’était besoin de toucher la malade pour s’apercevoir qu’elle avait de la fièvre ; en effet, la face était colorée, les yeux brillants, la malade répondait avec volubilité aux questions. La langue était sèche, il y avait de la soif. En fait, la température prise quelques minutes avant mon arrivée était de 39,4 degrés.

 

Découvrant la malade pour l’examiner, je perçus immédiatement l’odeur particulière des lochies de l’infection, mais je dois dire qu’elle est souvent plus marquée ; nous en verrons tout à l’heure la raison. Par le palper, je trouvai un utérus volumineux, remontant un peu au-dessus de l’ombilic, mou et par la suite, assez difficile à délimiter. Cet utérus est sensible au palper et on détermine une véritable douleur quand on palpe la corne droite. L’examen de la vulve permet de constater la déchirure du périnée,, dont les bords ont été réunis par des sutures, et de nombreuses éraillures tout autour de l’orifice vaginal. Par le toucher, on sent nettement un sillon profond, qui occupe la ligne de la cloison recto-vaginale et fait ensuite à la déchirure périnéale. On arrive assez profondément sur un col gros, mou, largement déchiré transversalement.

 

En reportant le doigt en avant, on arrive sur la face antérieure de l’utérus, qui est séparée du col par un sillon profond ; l’utérus est fortement fléchis sur le col, comme cela est fréquent, du reste, après l’accouchement. La pression sur l’utérus est douloureuse. Il n’y avait pas de doute, je me trouvais e présence d’un cas d’infection puerpérale grave.

Le Dr Olivier procède alors à un écouvillonnage qui permet de débarrasser l’ultra-m de tous les éléments infectieux qu’il contient. Après un mieux passager, la température remonte ; il prescrit un purgatif et des frictions de Collargol. Malgré cela, la température reste élevée et cependant, du coté de l’utérus :

 

Tout est bien fini. Rien non plus du coté des seins. Ventre souple, pas de sensibilité en aucun point ; l’intestin est vidé tous les jours. L’élévation de la température et donc bien due a l’infection. Aussi décidons-nous, mon confrère et moi, que nous aurons recours aux injections d’argent colloïdal. Sur ces entrefaites, un de mes confrères me met sous les yeux la communication de M. Thiroloix à la Société médicale des hôpitaux, dans laquelle il dit avoir obtenu d’excellents résultats dans les états infectieux avec le Lantol. Je résolus de l’essayer. Le lantol rhodium colloïdal électrique, est un colloïde électrique pur, dont les gains ont un diamètre de 5 millionièmes de millimètre. Il se présente sous forme d’une solution stable, isotonique, très bactéricide non toxique, non modifiable par la chaleur ou la lumière, et directement injectable .

 

La teneur métallique, rigoureusement dosée, est constante et égale à 2 dixièmes de milligramme par centimètre cube. Le lantol se trouve en pharmacie en ampoule de 3 centimètre cubes, par boites de quatre. Le 28 au matin, la temps ;

tombe à 38 degrés pour se relever le soir à 40,7 degrés. Je fais une injection intramusculaire dans la fesse de 3 centimètres cubes. Le lendemain matin 29, la température est tombé à 37,7 degrés ; seconde piqûre ; le soir 37,8 troisième piqûre. Le 30 au matin, 37,6 degrés, pas de piqûre ; le soir la température s’étant élevée à 38,4 degrés je fais une quatrième piqûre. Le lendemain matin la température étant restée à 38,4 degrés, je fais une cinquième piqûre, c’est la dernière, car, à partir de ce moment, la température tombe aux environs de 37 degrés et s’y maintient définitivement, malgré la formation d’un abcès dans le sein droit. M. Thiroloix ne s’est servi du lantol qu’en injection intraveineuse dans les cas qu’il a publiés.

 

Ne croyez pas que ce mode de procéder soit nécessaire ; le lantol agit tout aussi bien en injection sous-cutanée, et c’est là une chose importante à connaître, car beaucoup de médecins redoutent de faire des injections intraveineuses, ou ne sont pas outillés pour les faire. J’ajouterai que l’injection n’est pas douloureuse, qu’elle ne donne lieu à aucune réaction locale ou générale. La notice qui accompagne les ampoules dit que, si au bout de cinq jours on n’a pas obtenue l’abaissement de la température, on peut refaire une seconde injection et dans la mémoire de M. Thiroloix on voit qu’il a suivi cette pratique. Ayant vu que ce produit n’était pas toxique, je n’ai pas hésité, au bout de vingt-quatre heures, à faire une seconde injection. La température n’étant pas tombée, il a fallu cinq jour pour obtenir le résultat cherché ; la malade les a fort bien supportées. Je crois qu’il n’y a aucun inconvénient à récidiver tant que la température ne sera pas à la normale. On procédera par injections de 3 centimètres cubes de douze en douze heures.

 

Et le Dr Olivier conclut :  « Ce n’est qu’un fait, mais un fait ou l’action du médicament a été très nette ; dès la seconde injection, c’est- à – dire quand la dose normale pour un adulte, 6 centimètres cubes en vingt-quatre heures, eut été donné, la température est tombée et ne s’est relevée. En présence de ce résultat, si je me trouve de nouveau en présence d’un cas ou l’intervention aura été tardive et ou l’infection de l’organisme sera certaine, je compte faire usages des colloïdaux, dès que le foyer d’infection aura été nettoyé. »

 

Jeune femme de vingt-six ans , ayant accouché le 13 février, atteinte de septicémie puerpérale et phlébite double . Elle fut soignée par le sérum de Marmorek, l’argent colloïdal sous-cutané et intraveineux, le sérum térébenthiné de Fabre, sans succès du reste. Dans une consultation qui a eu lieu le 4 mai, je conseillai les injections sous-cutanées de Lantol. Depuis ce moment la température a baissé le matin ; nous avons eu des températures élevées sans frisson,et, après quatorze injections, nous sommes arrivés à la défervescence définitive.

 

Cette malade est aujourd’hui hors de danger, mange, engraisse, urine bien, l’œdème des membres inférieurs diminue rapidement, elle est en pleine convalescence. Je suis d’autant plus heureux de ce résultat qu’un pronostic fatal avait été porté par les deux médecins accoucheurs qui la suivaient et qui n’acceptèrent le Lantol qu’avec très peu d’enthousiasme.

Le Lantol est donc un médicament qu’il ne faut pas oublier dans ce cas ; je suis persuadé, et mes confrères aussi, que cette jeune femme doit sa guérison a cette préparation.

Mme V…, âgée de trente ans, depuis un an et demi est en traitement pour une phlébite post-partum extrêmement sévère. La malade est absolument incapable de mouvoir sa jambe gauche et , malgré le traitement employé jusqu’alors, la veine fémorale est toujours, au toucher, extrêmement douloureuse sur toute la longueur et présente un chapelet de nodosités de la grosseur d’un noyau d’olive environ et particulièrement nombreuses au niveau du creux poplité. L’état général, sans être mauvais, est précaire. La malade a perdu 8 kilos depuis la première atteinte de son mal, et ce qui l’effraie par-dessus tout, ainsi que son entourage d’ailleurs, c’est que tout mouvement un peu étendu de la jambe gauche provoque chez elle de véritables crises syncopales. Poumons et cœur ne présentent rien d’anormal ; dans ces conditions, je suppose donc le diagnostic de périphlébite typique de la jambe gauche post-partum. Désireux donc de combattre l’état infectieux qui semblait dominer la scène, j’ordonne du Lantol en injection hypodermique et fais une piqûre de 4 centimètre cubes tous les quatre jours.

 

Quatre jours après le début de ce traitement, un mieux très sensible se manifeste. Les douleurs sont beaucoup moins vives sur tout le trajet de la veine, et le membres paraît retrouver une certaines souplesse. Une seule syncope s’est produite durant ce laps de temps. J’ordonne alors un massage-effleurage quotidien et fais mobiliser la jambe de la malade en lui faisant faire quelques pas, ce qu’elle parvient à faire péniblement au début et progressivement beaucoup mieux. Aucune syncope ne se produit. A la suite d’un mois de ce double traitement, la malade fait cents mètres à pied sans se plaindre, au grand étonnement de tout son entourage. A partir de ce moment, je ne fais plus qu’une piqûre de Lantol par semaine et la guérison marche bon train. La veine fémorale et devenue presque totalement souple sur toute sa longueur, les douleurs ont disparu et avec elles les crises qui effraient tant la malade. Les nodosités en chapelet, situées tout le long de la veine poplitée, ont disparus presque totalement aussi et, après trois mois de ce traitement, je cesse toute médication. Une légère rechute se produite à la suite d’une fatigue exagérée. Je reprend les piqûres de Lantol, que la malade me réclame d’ailleurs elle-même. Tout rentre dans l’ordre et, depuis un an, la malade ne se plaint plus de sa jambe, qu’une saison à Bagnoles-de-l’Orne,l’été dernier, a complètement rétablie.

 

Je suis appelé la nuit en urgence auprès d’une malade qui se plaignait depuis quelques jours de violentes douleurs qui avaient subitement empiré. L’examen me permit de constater très nettement à droite un pysalpynx gros comme un poing, à gauche un pyosalpynx gros comme un œuf. La malade, très nerveuse, ayant refusé toute injection hypodermique, je lui fis boire le contenue d’une ampoule de Lantol. La température, qui était dans la nuit de 39,5 degrés descendit le matin à 37,2 degrés. Le lendemain je fis une injection de Lantol, les douleurs s’amendèrent et la température reste à 37,2 degrés. Le surlendemain, deuxième injection de Lantol, et la malade se trouva dans un état très satisfesant.

 

Je suis appelé en consultation auprès d’une femme accouchée depuis huit jours. Il y a trois jours, la température s’élève au environ de 40 degrés, puis baisse de température, et lorsque je suis appelé de nouveau, la température est à 39,6 degrés. Je trouve un ventre ballonné, douloureux à la pression du coté du bas-ventre, tympanisme accentué ; les selles ne se produisent que sous l’influence de lavements ou d’huile de ricin. Au toucher, l’utérus est encore développé, assez dur, absolument fixé, col ouvert, violentes douleurs à la palpation des culs-de-sac, surtout du coté gauche. Ces culs-de-sac sont presque effacés et le doigt rencontre une sensation de dureté toute particulière. Outre les soins ordinaires en pareils cas, je fais faire deux jours de suite une injection de 20 centimètres cubes de sérum anti-streptococcique suivie d’un abaissement assez notable de température. Au bout de trois ou quatre jours, nouvelle élévation ; je fais alors usage du Lantol, et deux jours après la température revenait à la normale et les symptômes physiques s’amendaient tout doucement et progressivement.

 

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